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lunes, 9 de mayo de 2016

Concours : Peut-on faire confiance aux médailles du vin ?

Concours : Peut-on faire confiance aux médailles du vin ?

Les médailles décrochées dans les concours sont synonymes de meilleures ventes pour les vignerons. Mais tous les concours français et étrangers sont-ils égaux ? Et surtout, le consommateur peut-il avoir confiance ?

Concours : Peut-on faire confiance aux médailles du vin ?
D.R.
Au concours international IWC, les jurés rémunérés goûtent plus de 100 vins par jour. Un véritable marathon pour les papilles, sanctionné par une abondance de médailles !

Au cœur du Ningxia, à Yinchuan, sur les rives du fleuve Jaune, le château Bacchus affiche fièrement ses médailles glanées lors des différents concours Decanter. Médailles d’argent et de bronze, diplômes placardés aux murs donnent l’illusion que ce domaine créé de toutes pièces il y a à peine une décennie produit de grands vins depuis des lustres.
Il n’est plus seul, et de loin, à briller ainsi du feu de mille médailles en Chine. Les propriétaires chinois savent très bien en 2016 qu’être primé dans un grand concours international est un accessit précieux pour mieux vendre et se faire connaître du public chinois à défaut d’être distingué par les grands critiques internationaux. Tous les domaines payent cher pour s’inscrire aux prestigieux concours du magazine britannique. Et pour Decanter, le marché chinois est un juteux business où les médailles s’écoulent par centaines. Ce qui fait aujourd’hui du concours Decanter le plus prisé au monde.
Environ 70 % des vins médaillés
En 2015, sur les 16 000 vins présentés par les vignerons du monde entier au concours annuel Decanter, environ 70 % ont obtenu une médaille. Autant dire qu’il est plus difficile de ne pas avoir de médaille que d’en décrocher une ! Une aubaine pour les organisateurs puisque ce concours, comme les autres, n’est pas gratuit. Pour chaque vin présenté, les vignerons doivent débourser 185 € HT. Puis, pour les vins primés, les domaines remettent la main au portefeuille et achètent à Decanter des autocollants par milliers pour les coller sur leurs bouteilles. Les domaines médaillés seront une nouvelle fois invités à payer pour participer à des salons ou, s’ils le veulent, s’offrir une table à plusieurs milliers d’euros pour inviter des clients lors d’un prestigieux dîner de gala. Résultat, le marché des médailles est si important qu’il représente aujourd’hui près des deux tiers des revenus de Decanter, très très loin devant le magazine et le site internet.
Ce modèle anglo-saxon des concours est reproduit également par The Drink Business, le leader autoproclamé en Europe de la presse professionnelle des vins et spiritueux, qui organise, par exemple, à lui seul onze concours de tous acabits (lire p. 51). Un modèle économique où la rentabilité et l’efficacité priment avant tout et qui bouscule sérieusement les bons vieux concours viticoles de l’Hexagone.
Héritiers des comices agricoles
En France, les concours viticoles sont ancrés dans l’histoire rurale du pays et ne s’inspirent pas de la même philosophie. Leur origine remonte aux comices agricoles, au XIXe siècle, à l’époque où l’on récompensait tout autant les meilleurs fromages, les plus beaux bœufs que les meilleurs laboureurs. Les concours de vins sont une institution en France, pilotés par des associations et animés sur la base du bénévolat. Le plus ancien encore en fonctionnement, et sans doute le plus réputé est le Concours général agricole du Salon de l’Agriculture, à Paris.
Au fil du temps les consommateurs ont appris à reconnaître les macarons décernés à Paris, Mâcon ou Blaye, d’autant que la grande distribution adore mettre en avant les vins médaillés pour animer ses linéaires. Sauf que ces dernières années, le nombre des concours a explosé, plongeant les consommateurs dans l’incertitude. Jugez plutôt. Alors qu’en 2013, la DGCCRF ne certifiait que six événements, ils sont plus de 130 en 2016. Bernard Delaye, le président du concours de Mâcon évoquant même le chiffre faramineux de 200 concours ! Comme par exemple Féminalise, en Bourgogne, dont le jury est exclusivement féminin et qui déjà s’exporte en Asie.
L’autre particularité des concours français est de s’appuyer sur des dizaines voire des centaines de dégustateurs bénévoles, heureux de partager le banquet qui, comme à Orange, sanctionne un événement vécu comme une fête. On est ici très loin de l’esprit des concours anglo-saxons qui rétribuent leurs jurés présentés comme des experts professionnels et systématiquement moins nombreux que dans les jurys français qui peuvent réunir près de 2 000 dégustateurs !
Enfin, si les frais d’inscription aux concours hexagonaux restent raisonnables (entre 45 et 90 € par échantillon présenté), à l’international ils explosent souvent (jusqu’à 185 € + les frais d’envoi et les taxes à l’importation pour celui de Decanter). Sans compter les prix des macarons qui sont vendus par les concours eux-mêmes aux heureux médaillés (de 18 à 65 € les 1 000).
La riposte des “Grands concours”
La concurrence des concours étrangers est d’autant plus féroce que ces derniers ne respectent pas toujours la règle édictée par la France et même par l’OIV. L’Office international de la vigne et du vin impose en effet un niveau maximum de vins médaillés sur l’ensemble des participants, soit 33 %. Très loin des 70 % de médaillés de Decanter. Ou du record établi par The Drink Business qui distingue 90 % des champagnes qui concourent !
La plupart des concours français sont des associations à but non lucratif et ne sont pas armés pour faire face à cette offensive des grands concours internationaux rompus au business mondialisé. Certains, parmi les plus anciens, ont cependant décidé de se rassembler au sein de l’Association des grands concours vinicoles français dans le but de peser lourd auprès des pouvoirs publics et de limiter certaines fraudes et abus. Par exemple, des concours, comme celui d’Orange, vont collecter les échantillons sur cuve chez le producteur afin de s’assurer que les vins présentés n’ont pas été spécialement élaborés pour la circonstance et qu’ils correspondent à des lots commerciaux, c’est-à-dire produits dans un volume conséquent, en général à partir de 10 hl. Des contrôles peuvent aussi être effectués dans les linéaires des grandes surfaces pour vérifier que les vins vendus sont bien les mêmes que les vins médaillés (à cet effet, les concours de Mâcon et des vins bio Amphore conservent des échantillons de tous les vins dégustés). Et les pouvoirs publics dans tout ça ? La DGCCRF a établi en 2013 un cahier des charges strict, voire tatillon selon les organisateurs de concours. Est-ce la preuve que le consommateur peut acheter les yeux fermés des vins médaillés ? Pas forcément !
Jusqu’à présent, les obligations adressées aux organisateurs de concours étaient en effet simplement déclaratives. En réalité, entre 2013 et fin 2015, aucun contrôle n’a été effectué par la DGCCRF. Et en 2016 ? Des contrôles sont bien prévus, mais… « Il y a un problème : les concours ont lieu le week-end et les agents ne travaillent pas le samedi et le dimanche. Ils passeront certainement le vendredi, mais seront-ils sur place le dimanche ? Je l’espère », nous confie un fonctionnaire de la DGCCRF que nous avons rencontré.
Autre incongruité, certains membres de l’Association des grands concours avouent eux-mêmes ne pas respecter scrupuleusement 100 % des règles fixées par la DGCCRF. Notamment celle obligeant les jurés à certifier sur l’honneur n’avoir aucun lien de connaissance avec les vignerons qui présentent leurs vins dans le concours où ils officient. Il faut dire que les dégustations prennent souvent l’allure de grand-messes où des centaines de personnes sont alignées sur des tables à goûter des milliers d’échantillons : il est donc très difficile de contrôler l’identité de chacun.

Le sac de nœuds des médailles
Et la qualité du vin dans tout cela ? N’imaginez pas retrouver des grands crus dans les concours (sauf peut-être celui des Vignerons indépendants). Les échantillons présentés sont en général des vins de moyenne gamme, anonymes et peu reconnus par la presse spécialisée. « Les meilleurs vins ont suffisamment de circuits de distribution, de notoriété et de pouvoir de communication pour se passer des concours », reconnaît le sommelier Philippe Faure-Brac. Et lorsque les grandes marques de négociants présentent leurs vins, c’est plus pour les tester que pour se servir des macarons comme argument de vente. Florian Migeon, directeur marketing de Louis Latour, explique ainsi que « lorsque des vins de la maison sont présentés, les médailles remportées ne sont pas forcément collées sur les bouteilles ».
S’ils sont plus présents dans les concours les “petits” vignerons n’ont pas toujours les moyens de leurs ambitions. « Si on envoie plusieurs échantillons, la facture monte vite à plusieurs centaines d’euros, témoigne Alexandre Blanchard, vigneron au domaine de Chantegrille, dans le Beaujolais, qui a pourtant gagné plusieurs de ces précieux macarons. Et nos vins sont noyés parmi les dizaines d’échantillons présentés par les négociants ou les coopératives ».
Reste que pour un vigneron, remporter une médaille est l’assurance de vendre son vin 10 à 15 % plus cher. Pour la grande distribution, qui en France vend 70 % des vins consommés à la maison, les vins médaillés sont également plus attractifs que les autres. Thomas Constenoble, le directeur du concours de Bruxelles nous confie que « les acheteurs de la grande distribution encouragent très fortement les vignerons avec lesquels ils travaillent à présenter leurs vins aux concours car les médailles boostent leurs ventes ».

Des concours reconnus à l’export
 
Un acheteur de Carrefour qui opère à Bordeaux et à Massy confirme, sous le sceau de l’anonymat : « Si nous hésitons entre trois vins, le médaillé aura automatiquement notre faveur même si, pour nous, c’était le moins bon des trois ». Les macarons sont aussi recherchés par certains importateurs. Les vins primés par des concours comme Bruxelles, Vinalies, ou Chardonnay du Monde, sont ainsi notés “A” par la puissante Société des alcools du Québec (SAQ) et bénéficient de ce fait d’une aide précieuse à l’exportation.
Et au comité de dégustation de La RVF, que pense-t-on de ces médailles ? « Comme Olivier Poussier et tous les autres, je ne tiens pas compte de ces médailles », révèle notre collaborateur Christian Matray. Au final, il faudra sans doute attendre quelques années pour qu’une hiérarchie fiable des concours apparaisse. À moins que la DGCCRF ne se décide à mieux faire la police. Voici cependant une sélection de concours régionaux, nationaux, internationaux et étrangers représentatifs.


LES CONCOURS RÉGIONAUX
Les concours régionaux s’efforcent de hiérarchiser les vins compris dans une zone géographique bien identifiée. Le concours de la Foire de Brignoles jugera par exemple les vins de Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Languedoc-Roussillon et de la Corse, le concours des Ligers s’intéressera aux vins du Val de Loire, et celui du Tastevinage aux vins de Bourgogne. 

> L'exemple du concours de la ville d'Orange : L'arbitre en Vallée du Rhône
 
Ce concours réunit plus de 300 jurés bénévoles (professionnels et amateurs) installés par tables de quatre. Chaque table juge une quinzaine de vins entre 10 heures et midi. Les présidents de table sont formés à l’animation collégiale de la dégustation. Les médailles sont attribuées après une concertation entre les jurés.
 
L’avis de La RVF :
Ce concours convivial permet de trier le bon grain de l’ivraie parmi les vins abordables de la vallée du Rhône (beaucoup de caves coopératives). On ne juge ici que les cuvées du millésime en cours ou de l’année précédente. Michel Bernard, son président, souhaite créer un deuxième concours pour essayer d’attirer les meilleurs domaines de la région qui jusqu’à présent renâclent à participer. Mention spéciale au très amical banquet qui clôt cette manifestation.

Fiche technique :
Date et lieu : début février à Orange
Les vins jugés :2 500 vins issus de toutes les appellations de la vallée du Rhône, sauf Châteauneuf-du-Pape 
Coût par échantillon présenté : 45 €, frais de port inclus
Prix des 1 000 macarons autocollants : 33,62 €
Pourcentage de vins médaillés en 2015 : 23 %


LES CONCOURS NATIONAUX
Ces concours d’envergure nationale jugent les vins de toutes les appellations de France. Certains comptent surtout des professionnels dans leurs jurés, d’autres, plutôt des consommateurs. Certains concours proposent une (brève) formation pour leurs jurés.

> Le concours de Mâcon : 2300 jurés pour 10 000 vins
 
En 1955, ce concours n’acceptait que les vins du Mâconnais et du Beaujolais. Désormais, cette gigantesque manifestation juge les vins de toute la France (1 850 bordeaux en 2015). Ici, chaque juré déguste individuellement 18 vins. Et interdiction de parler à son voisin ! Chaque échantillon est jugé par quatre dégustateurs.

L’avis de La RVF :
Ici, 40 % des jurés sont des amateurs. Ils ont reçu une brève formation (trois heures) avant d’être autorisés à déguster. Le concours de Mâcon fait partie de l’Association des grands concours. 
 
Fiche technique :
Date et lieu : mi-avril à Mâcon
Les vins jugés : 9 207 vins tranquilles, effervescents et liquoreux français
Coût par échantillon présenté : 55 € + frais d’envoi
Prix des 1 000 macarons autocollants : 20 €
Pourcentage de vins médaillés en 2015 : 25 %

> Concours des Vignerons indépendants : 90% d'amateurs dans le jury
 
Près de 90 % des 2 200 jurés de ce concours parisien sont des amateurs. Chaque juré note le vin selon douze critères parfois fort complexes (“longueur aromatique positive”, “intensité colorante attendue”…). Les médailles ne sont décernées que si un consensus est trouvé autour de la table. Les vins médaillés sont mis en valeur lors des salons des Vignerons indépendants. Concours certifié Iso 9001.

L’avis de La RVF :
Ce concours ne juge que les vins de vignerons (adhérents ou non à l’association des Vignerons indépendants). Les jurés étant principalement des amateurs, les risques “d’entente” entre professionnels sont réduits. Parmi les vins primés, nous avons recensé quelques très belles bouteilles. 
 
Fiche technique :
Date et lieu : mi-mars à l’espace Charenton à Paris
Les vins jugés : 6 019 cuvées de vignerons en 2015
Coût par échantillon présenté : 52 € + frais d’envoi
Prix des 1 000 macarons autocollants : 18,75 €
Pourcentage des vins médaillés en 2015 : 28 %

> Concours général agricole de Paris : Le vétéran des concours

Le concours général agricole de Paris est une institution fondée par le ministère de l’Agriculture en 1870. Il se tient chaque année pendant le Salon de l’Agriculture. Les vins sont présélectionnés au niveau des chambres régionales d’Agriculture : seuls 8 000 d’entre eux (sur 16 000) sont jugés à Paris. Officiellement, 50 % des jurés sont des professionnels proposés par les chambres d’Agriculture et 50 % des consommateurs “formés” par la vénérable Compagnie des courtiers Jurés-experts piqueurs de vins.

L’avis de La RVF
Le plus : les contrôles en amont (échantillons prélevés au domaine par les organisateurs) et en aval (visites des points de vente pour vérifier que les vins commercialisés sont bien les vins médaillés) apparaissent rassurants. Le moins : souvent à cours de jurés, les organisateurs sont régulièrement obligés de battre le rappel dans les allées du Salon de l’Agriculture le jour du concours…
Fiche technique :
Date et lieu : fin février à Paris
Les vins jugés : 16 338 vins tranquilles, effervescents et liquoreux en 2015 (pas de vins étrangers) 
Coût par échantillon : 86 €, collecte du vin incluse
Prix des 1 000 macarons autocollants : 22,95 €
Pourcentage des vins médaillés en 2015 : 22,95 %


LES CONCOURS FRANÇAIS OUVERTS AUX VINS ÉTRANGERS
Ces concours présentent l’avantage de juger des vins venus du monde entier, selon les standards, le goût et surtout les règles de la France. Si le concours des Citadelles du Vin, lors de Vinexpo, juge 75 % de vins étrangers, la plupart d’entre eux accueillent une majorité de crus hexagonaux. Certains misent sur un jury spécifique pour se démarquer, comme Vinalies Internationales, reconnu comme le concours des œnologues ou le Concours mondial Féminalise dont les juges sont des femmes.

> Challenge international du vin : Un jury éclectique

Ce challenge bordelais (c’est l’ancien concours de Blaye) revendique des jurys éclectiques. Chaque table accueille un vigneron, un œnologue, un caviste ou sommelier et un amateur. Ils dégustent 24 vins en deux séances de deux heures, séparées par une demi-heure de pause. Les vins bio sont dégustés par un jury dédié et reçoivent un prix spécial. Certifié Iso 9001.
L’avis de La RVF : 
Ici, les jurés peuvent échanger entre eux mais seule l’analyse des fiches individuelles informatisées compte pour l’attribution des médailles. Son identité bordelaise le rend populaire auprès des étrangers (38 pays représentés). 
 
Fiche technique :
Date et lieu : début avril à Bourg 
Les vins jugés : 4 212 vins de tous les horizons
Coût par échantillon : 90 € + frais d’envoi
Prix des 1 000 macarons autocollants : 26 €
Pourcentage des vins médaillés en 2015 : 32,83 %

> Vinalies Internationales : Le concours des oenologues
Organisé à l’Hôtel Marriott à Paris, ce concours juge 3 500 échantillons (50 % de vins étrangers). Les organisateurs privilégient la présence d’œnologues français et étrangers dans les jurys. Les jurés, au nombre de cinq par table (21 tables), dégustent jusqu’à trente vins par matinée pendant cinq jours. Certifié Iso 9001.
L’avis de La RVF : 
L’un des concours les plus sérieux. Très pointilleux, les organisateurs changent les verres pour chaque vin dégusté. On regrette l’absence de contrôle des échantillons chez le producteur.
 
Fiche technique :
Date et lieu : en février/mars à l’Hôtel Marriott à Paris 
Les vins jugés : 3 500 vins du monde entier
Coût par échantillon : 135 € + frais d’envoi
Prix des 1 000 macarons autocollants : 40 €
Pourcentage des vins médaillés en 2015 : 29,84 %


LES CONCOURS ÉTRANGERS
Les concours étrangers sont plus onéreux que leurs homologues français (coût par échantillon, frais d’envoi et taxes). Leurs jurés souvent professionnels, sont rémunérés. Enfin nombre d’entre eux attribuent très généreusement leurs médailles (plus de 70 % des vins), ce qui augmente les recettes.

> The Decanter Awards : Le plus connu à l'international
Le jury du concours Decanter est chapeauté par deux sommités de la dégustation : le Britannique Steven Spurrier et le Français Gérard Basset. Il est composé de 240 professionnels, dont 85 Masters of Wine et 23 Masters Sommeliers (un diplôme américain pour les sommeliers), tous sont payés 125 € minimum la journée. Répartis par table de 3 ou 4, ils dégustent jusqu’à 85 vins par jour. Decanter organise aussi un concours à Hong Kong en septembre.
L’avis de La RVF
Très apprécié des producteurs, ce concours récompense entre 67 et 71 % des échantillons selon les années. Autre caractéristique, le grand nombre de catégories de récompenses : elles débutent par les félicitations (pour les vins notés entre 83 et 85/100), puis viennent les médailles de bronze (86 à 89/100), d’argent (90 à 94/100), d’or (95 à 97/100). À cela, il faut ajouter les trophées régionaux qui récompensent les médaillés d’or, et enfin les trophées internationaux qui saluent les médaillés des trophées régionaux !
 
Fiche technique :
Date et lieu : fin avril à Londres
Les vins jugés : 15 929 vins du monde entier
Coût par échantillon : 185 € (154 € via Internet) + 20 % de TVA
Prix des 1000 macarons autocollants : 63 € + la TVA
Pourcentage des vins médaillés en 2015 : entre 67 et 71 %


> International Wine Challenge (IWC) : Il élit le meilleur vin
L’International Wine Challenge réunit chaque année à Londres plus de 14 000 échantillons du monde entier. La dégustation prend des allures de marathon pour les jurés qui jugent plus de 100 vins par jour pendant une semaine ! Heureusement, ils sont professionnels et rémunérés.
L’avis de La RVF :
Comme souvent en Angleterre, le nombre de médailles à distribuer n’est pas plafonné. Du coup, un vin sur deux est primé ! Cette libéralité a boosté la renommée de ce concours qui jouit d’une aura à l’international. Cerise sur le gâteau, le gagnant du grand prix est autoproclamé d’office “Meilleur vin du monde” pendant un an… Rien que ça.
 
Fiche technique :
Date et lieu : en juin à Londres 
Les vins jugés : 14 000 vins du monde entier
Coût par échantillon : 137 € + 59 € de taxes et frais de port
Prix des 1 000 macarons autocollants : 57 €
Pourcentage des vins médaillés en 2015 : 49 %

> Concours mondial de Bruxelles : La tour de babel
Devenu itinérant, le concours de Bruxelles se déplace tous les ans et se tiendra cette année… en Bulgarie. Le jury est composé de professionnels, dont 60 % de journalistes et de blogueurs venus du monde entier.
L’avis de La RVF :
Aucun producteur ne peut faire partie du jury, ce qui limite les conflits d’intérêt. Astuce : les médailles de bronze, qui intéressent moins les vignerons, ont été supprimées. Pour se rattraper, le concours a créé deux catégories de médailles d’or, nettement plus vendeuses : la Médaille d’or et la Grande médaille d’or.

Fiche technique :
Date et lieu : avril/mai en Bulgarie
Les vins jugés : 8 000 vins de tous les pays
Coût par échantillon : 138 €, frais de port inclus
Prix des 1 000 macarons autocollants : 22 €
Pourcentage des vins médaillés en 2015 : 28,2 %





> The Drink Business : L'usine à médailles
Autoproclamé magazine leader de la presse professionnelle du vin en Europe, le londonien The Drink Business est une véritable usine à concours, avec onze événements thématiques comme le Chardonnay Masters ou le concours dédié aux champagnes.
L’avis de La RVF
Miroir du goût dominant sur le marché mondial en matière de vin. Bien que les jurés soient quasi exclusivement des Masters of Wine, l’avalanche de médailles (jusqu’à 90 % des champagnes sont médaillés) jette un doute sur la crédibilité. 
 
Fiche technique du Pinot noir Master :
Date et lieu : février à Londres
Les vins jugés : 240 pinots noirs de toutes origines
Coût par échantillon : 184 € + frais de port (autour de 60 €)
Prix des 1 000 macarons autocollants : 65 €
Pourcentage des vins médaillés en 2015 : 74 %

Origine information: La Revue du Vin de France

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