Le secteur du vin américain inquiet face à la menace de nouvelles taxes sur les vins français
Le secteur viticole américain espère désespèrement le retrait des taxes.
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"Après le 13 janvier, il sera trop tard." C’est actuellement le mot d’ordre qui est sur toutes les lèvres dans le monde du business du vin aux États-Unis. Si cette date résonne comme un glas, c’est qu’il s’agit de la dead line pour toute personne qui serait impactée par le projet de taxation à 100% des vins et spiritueux français, pour plaider sa cause devant l’USTR, le Bureau du représentant américain au commerce.
Pour bien comprendre la menace, un petit retour en arrière s’impose. Le 18 octobre dernier, les États-Unis avaient taxé les vins français tranquilles titrant moins de 14° (ainsi que d’autres produits européens, comme l’huile d’olive espagnole, le whisky écossais, le fromage italien) à hauteur de 25%. L’Europe venait en effet d’être condamnée par le tribunal de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour avoir subventionné son champion de l’aéronautique, Airbus. Les États-Unis avaient de leur côté été autorisés à récolter 7.5 milliards de dollars en taxes.
Quel rapport entre le vin et les avions de lignes, vous demandez-vous probablement ? Aucun, si ce n’est que le président américain Donald Trump a eu à cœur de frapper les pays européens (même ceux qui ne sont pas impliqués dans Airbus), là où ça fait mal, symboliquement et économiquement.
PREMIÈRE SALVE DE SANCTIONS
Cette première salve de sanctions a d’ores et déjà commencé à impacter le vignoble français, mais aussi le business du vin aux États-Unis. Importateurs, distributeurs et restaurateurs ont en effet dû serrer leurs marges afin d’éviter que les clients finaux ne paient l’addition et se détournent de leurs produits ou de leurs établissements.
"J'ai passé un mois au téléphone à négocier avec les vignerons français, dont la plupart se sont montrés compréhensifs", témoigne Jenny Leftcourt, cofondatrice de Jenny & Français, une société d’importation de vins naturels. "Ils ont fait un effort, moi aussi et j'ai augmenté un petit peu mes prix" explique-t-elle.
Origine information: La Revue du Vin de France
"Après le 13 janvier, il sera trop tard." C’est actuellement le mot d’ordre qui est sur toutes les lèvres dans le monde du business du vin aux États-Unis. Si cette date résonne comme un glas, c’est qu’il s’agit de la dead line pour toute personne qui serait impactée par le projet de taxation à 100% des vins et spiritueux français, pour plaider sa cause devant l’USTR, le Bureau du représentant américain au commerce.
Pour bien comprendre la menace, un petit retour en arrière s’impose. Le 18 octobre dernier, les États-Unis avaient taxé les vins français tranquilles titrant moins de 14° (ainsi que d’autres produits européens, comme l’huile d’olive espagnole, le whisky écossais, le fromage italien) à hauteur de 25%. L’Europe venait en effet d’être condamnée par le tribunal de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour avoir subventionné son champion de l’aéronautique, Airbus. Les États-Unis avaient de leur côté été autorisés à récolter 7.5 milliards de dollars en taxes.
Quel rapport entre le vin et les avions de lignes, vous demandez-vous probablement ? Aucun, si ce n’est que le président américain Donald Trump a eu à cœur de frapper les pays européens (même ceux qui ne sont pas impliqués dans Airbus), là où ça fait mal, symboliquement et économiquement.
PREMIÈRE SALVE DE SANCTIONS
Cette première salve de sanctions a d’ores et déjà commencé à impacter le vignoble français, mais aussi le business du vin aux États-Unis. Importateurs, distributeurs et restaurateurs ont en effet dû serrer leurs marges afin d’éviter que les clients finaux ne paient l’addition et se détournent de leurs produits ou de leurs établissements.
"J'ai passé un mois au téléphone à négocier avec les vignerons français, dont la plupart se sont montrés compréhensifs", témoigne Jenny Leftcourt, cofondatrice de Jenny & Français, une société d’importation de vins naturels. "Ils ont fait un effort, moi aussi et j'ai augmenté un petit peu mes prix" explique-t-elle.
Origine information: La Revue du Vin de France
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Puede pedir vinos y alimentos de España a winesinform@gmail.com
Pot demanar vi i aliments de Espanya a winesinform@gmail.com
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