Fiestas de la Vendimia
crédit photo : Ayuntamiento de Jerez |
« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » peuvent penser, comme Pascal, certains vignerons méditerranéens. Autrement dit, le bonheur des uns fera-t-il le malheur des autres ? Alors que les vendanges sont loin d’être rentrées en Languedoc-Roussillon, les premiers pronostics de production vont dans le sens d’une baisse, à l’amplitude encore incertaine (à l’heure de la véraison, la sécheresse inquiète).
Après les vives tensions des dernières semaines, la perspective d’une abondante vendange dans la péninsule ibérique donne d’avance la gueule de bois à ceux connaissant encore des problèmes de retiraisons. Et qui ne peuvent que prévoir une nouvelle perte de compétitivité, et de parts de marché, face aux vins espagnols. Mais « il n’y a pas qu’en Espagne que le problème existe, en Italie aussi certains prix sont faibles à 37 euros/hl » souligne Thierry Coste, le président du Comité vin du COPA-COGECA, détaillant sa vision du marché à Vitisphere (dans un article qu’il vous est vivement conseillé de lire, en cliquant ici). Tous les vignerons souhaitant vivre décemment de leur production, Thierry Coste croit dans la quête collective d’une hausse des cours communautaires.
Cette foi dans l’esprit européen est d’autant plus rafraichissante qu’elle n’est pas le fait d’un naïf. Le viticulteur héraultais s’étant trouvé au premier rang des négociations européennes pour l’encadrement des autorisations de plantation. L’union des principaux pays viticoles est d’autant plus cruciale que l’avenir de l’Organisation Commune de Marché vitivinicole après 2018.
Origine information: Vitisphere
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